La fibre de coco, portant bien son nom, est dérivée de la noix de coco. Elle était utilisée traditionnellement en Inde pour fabriquer cordes, tapis ou encore matelas. Les navigateurs indiens s’en servaient pour le cordage des bateaux comme l’attestent de nombreux écrivains arabes de l’époque.
Jusque dans les années 1980, son usage potentiel en horticulture était inconnu. Mais la fibre de coco s’est avérée si efficace pour cultiver des fleurs et promouvoir une système racinaire vigoureux, qu’elle s’imposa comme substrat de culture à part entière. C’est d’ailleurs l’un des substrats utilisables en hydroponie.
Des arrosages plus fréquents mais moins volumineux
De part sa texture, la fibre de coco possède de bonnes capacités de rétention d’eau. C’est un substrat très aéré qui favorise une bonne oxygénation de la zone racinaire. Cela se traduit par un développement optimal et rapide de la plante. Jardin Futé utilise celui-là dans ses cultures hydroponiques.
Cependant, comparé à un terreau classique, la fibre de coco ne se gorge pas autant d’eau. Ceci est un avantage, car elle permet de réduire les risques liés au sur-arrosage. Privilégier des arrosages plus fréquents mais moins importants en volume semble être la solution la plus adaptée.
Un substrat entre la culture traditionnelle et hors-sol…
La fibre de coco peut s’utiliser pour aérer un terreau trop compact. Mais, ce n’est vraiment qu’en employant une méthode hydroponique que l’on peut tirer le meilleur de ce substrat.
Les débutants apprécieront le fait de pouvoir arroser leur plante de façon traditionnelle. La fibre de coco étant un substrat neutre, le réglage du pH et de l’EC est nécessaire pour la bonne assimilation des nutriments.
…qui requiert des besoins spécifiques
La fibre de coco est généralement disponible en jardinerie. On peut l’acheter sous forme de briques compressées ou de sac traditionnel tout comme le terreau. Les briques compressées présentent l’avantage de ne prendre que très peu d’espace.
Il suffit de les tremper dans de l’eau pour les réhumidifier. À moins que cela ne soit mentionné, rincer la fibre de coco permet de s’assurer de se débarrasser des impuretés pouvant entrainer des fluctuations de la solution nutritive.
De plus, des engrais spécifiques à la culture en coco doivent être utilisés. Autrement, des engrais hydroponiques traditionnels peuvent faire l’affaire. Il est important de ne pas les oublier, sinon la plante montrera très vite des signes de carence.
La fibre de coco est recyclable
Une fois le cycle de culture finie, la fibre de coco peut être recyclée. Pour cela, plusieurs méthodes existent mais le principe reste essentiellement le même : rincer le substrat des accumulations de sels minéraux. Il faut bien sûr préalablement retirer les plus grosses racines. L’utilisation d’enzymes permet de décomposer les plus petits débris et autres bactéries.
Simplifiez-vous la vie !
Chez Jardin Futé, nous pensons que s’équiper d’un système Autopot qui arrosera les plantes automatiquement et sans électricité est une excellente idée. Le réservoir associé offre une bonne période d’autonomie.
Grâce à un arrosage continu, la plante ne bénéficie que ce dont elle a besoin et peut prendre des dimensions impressionnantes. Vous pouvez ainsi profiter de votre nouveau temps libre pour vous concentrer sur l’essentiel : la culture.
[…] présente donc sous la forme d’un réseau de pots avec un réservoir central. Le substrat que l’on utilise principalement dans ce système est la fibre de coco. Il possède une bonne rétention d’eau et il permet aussi d’assurer l’absorption par […]